6 janvier 2010
Fatalité
Pourquoi se sent-on obligés de reproduire ce qui nous as détruit?
On s'y accroche de toutes nos forces, on s'arrache nos propres tripes pour se le nouer tout contre sois. Une fatalité involontaire qui nous dépasse, si puissante, omniprésente, qu'on ne pourrait vivre sans. Il semble que ça a toujours été là, c'est ce qui justifie notre existence, ce qui fait de nous ce que nous sommes. Un personnage prisonnier du script. Et les grandes lignes sont celles qui nous écartèlent. Comme un romantique mythe grec. Prométhée se faisant dévorer le foie, Tantale condamné à la faim et à la soif, jour après jour sans échappatoire possible.
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